La toux: comprendre et agir
LA TOUX
A/ définition
Il existe deux types de toux et un état intermédiaire :
- La toux « grasse » ou toux productive qui permet d’évacuer l’excès de mucus produit au niveau des parois bronchiques.
- Un état intermédiaire qui est plutôt lié à l’inflammation du nez et à la fausse route des glaires qui descendent vers les bronches au lieu d’être mouchées ou avalées.
- La toux « sèche » s’exprime sous forme de quintes, douloureuses et parfois sifflante. Elle est le signe d’une irritation de la gorge ou des bronches due à une infection virale, parfois bactérienne, allergique ou un asthme.
La toux est souvent banale et sans gravité mais elle reste le symptôme de maladies graves. Si une personne présente ces signes, mieux vaut l’envoyer de suite chez le médecin :
- Toux, plus trouble important de la déglutition (il s’agit peut-être d’une fausse route),
- Voix rauque et cassée (laryngite),
- Toux persiste depuis plus d’une semaine, et les médicaments classiques n’arrêtent pas la toux,
- Toux plus crachats, épais, purulents, sanglants, mousseux (tuberculose),
- Toux plus fièvre et amaigrissement inexpliqué,
- Toux, plus douleurs thoraciques, essoufflements ou gêne respiratoire,
- Toux et consommation de tabac ou d’alcool,
- Toux chez une personne immunodéprimée, insuffisante respiratoire ou asthmatique.
Il est donc important de déceler les toux qui imposent la visite chez le médecin des toux bénignes.
La toux du fumeur ou bronchite chronique se manifeste par des épisodes de toux productive durant des mois et même des années si il n’y a pas arrêt.
Certaines formes d’asthme se manifestent par des quintes, nocturnes et répétitives, associées à des gênes respiratoires.
Plusieurs maladies infectieuses provoquent des accès de toux : pneumonie, tuberculose, diphtérie, coqueluche….
Certaines pathologies aussi, telle que insuffisance cardiaque, reflux gastrique….
Pour finir quelques médicaments peuvent avoir pour effet indésirable, une toux. (Certains neuroleptiques et antihypertenseurs).
Il est donc facile de comprendre la nécessité du questionnaire du patient avant toute délivrance.
Si mal de gorge depuis plus de 7 jours, douleur importante à la déglutition, fièvre, toux importante, l’avis médical s’impose.
Si c’est une toux récidivante, médecin.
Si fatigue importante, céphalées, rhume, un avis médical est indispensable.
B/Traitement
La toux sèche peut être éliminée par un traitement antitussif :
Son but est de court-circuité le réflexe nerveux de toux. Ce traitement n’agit donc pas sur la cause de la toux.
Si cela gratte au fond de la gorge, il peut avoir une composante allergique et on pourra joindre un antihistaminique.
On peut associer au sirop une boisson chaude et sucrée, humidification de l’atmosphère, arrêt du tabac pour les fumeurs, supprimer les nids poussière pour les allergiques.
On peut associer les pastilles avec le sirop.
La toux grasse doit être au contraire facilitée :
Il faut utiliser un médicament favorisant l’expectoration en fluidifiant les secrétions bronchiques.
NE JAMAIS UTILISER UN MEDICAMENT ANTITUSSIF
On associera un lavage des fosses nasales quand un rhume est présent.
Eviter de se tenir couché, la position assise est plus adaptée.
On peut améliorer l’expectoration par une bonne hydratation, eaux, tisanes dites expectorantes, huile essentielle d’eucalyptus diffusée.
De même un sportif ou un musicien se dégagera mieux.
Notons qu’une toux, notamment au cours du syndrome grippal peut évoluer de sèche vers une toux grasse. Il faudra suivre aussi cette évolution au niveau thérapeutique.
Dans les deux types de toux, on peut utiliser des suppositoires antiseptiques et permettant de dégager les bronches ; des crèmes révulsives.
Les posologies sont à adapter en fonction de l’âge, du type de toux et des moments où survient la toux.
En général, c’est trois cuillères à soupe pour adulte et par jour maximum.
Pour les enfants, on adapte en fonction de l’âge et du poids.
En général, les antitussifs sont contre-indiqués en dessous de 1 an et certains pas avant 30 mois (codeine, dextrométorphane, pholcodine…).
A/ définition
Il existe deux types de toux et un état intermédiaire :
- La toux « grasse » ou toux productive qui permet d’évacuer l’excès de mucus produit au niveau des parois bronchiques.
- Un état intermédiaire qui est plutôt lié à l’inflammation du nez et à la fausse route des glaires qui descendent vers les bronches au lieu d’être mouchées ou avalées.
- La toux « sèche » s’exprime sous forme de quintes, douloureuses et parfois sifflante. Elle est le signe d’une irritation de la gorge ou des bronches due à une infection virale, parfois bactérienne, allergique ou un asthme.
La toux est souvent banale et sans gravité mais elle reste le symptôme de maladies graves. Si une personne présente ces signes, mieux vaut l’envoyer de suite chez le médecin :
- Toux, plus trouble important de la déglutition (il s’agit peut-être d’une fausse route),
- Voix rauque et cassée (laryngite),
- Toux persiste depuis plus d’une semaine, et les médicaments classiques n’arrêtent pas la toux,
- Toux plus crachats, épais, purulents, sanglants, mousseux (tuberculose),
- Toux plus fièvre et amaigrissement inexpliqué,
- Toux, plus douleurs thoraciques, essoufflements ou gêne respiratoire,
- Toux et consommation de tabac ou d’alcool,
- Toux chez une personne immunodéprimée, insuffisante respiratoire ou asthmatique.
Il est donc important de déceler les toux qui imposent la visite chez le médecin des toux bénignes.
La toux du fumeur ou bronchite chronique se manifeste par des épisodes de toux productive durant des mois et même des années si il n’y a pas arrêt.
Certaines formes d’asthme se manifestent par des quintes, nocturnes et répétitives, associées à des gênes respiratoires.
Plusieurs maladies infectieuses provoquent des accès de toux : pneumonie, tuberculose, diphtérie, coqueluche….
Certaines pathologies aussi, telle que insuffisance cardiaque, reflux gastrique….
Pour finir quelques médicaments peuvent avoir pour effet indésirable, une toux. (Certains neuroleptiques et antihypertenseurs).
Il est donc facile de comprendre la nécessité du questionnaire du patient avant toute délivrance.
Si mal de gorge depuis plus de 7 jours, douleur importante à la déglutition, fièvre, toux importante, l’avis médical s’impose.
Si c’est une toux récidivante, médecin.
Si fatigue importante, céphalées, rhume, un avis médical est indispensable.
B/Traitement
La toux sèche peut être éliminée par un traitement antitussif :
Son but est de court-circuité le réflexe nerveux de toux. Ce traitement n’agit donc pas sur la cause de la toux.
Si cela gratte au fond de la gorge, il peut avoir une composante allergique et on pourra joindre un antihistaminique.
On peut associer au sirop une boisson chaude et sucrée, humidification de l’atmosphère, arrêt du tabac pour les fumeurs, supprimer les nids poussière pour les allergiques.
On peut associer les pastilles avec le sirop.
La toux grasse doit être au contraire facilitée :
Il faut utiliser un médicament favorisant l’expectoration en fluidifiant les secrétions bronchiques.
NE JAMAIS UTILISER UN MEDICAMENT ANTITUSSIF
On associera un lavage des fosses nasales quand un rhume est présent.
Eviter de se tenir couché, la position assise est plus adaptée.
On peut améliorer l’expectoration par une bonne hydratation, eaux, tisanes dites expectorantes, huile essentielle d’eucalyptus diffusée.
De même un sportif ou un musicien se dégagera mieux.
Notons qu’une toux, notamment au cours du syndrome grippal peut évoluer de sèche vers une toux grasse. Il faudra suivre aussi cette évolution au niveau thérapeutique.
Dans les deux types de toux, on peut utiliser des suppositoires antiseptiques et permettant de dégager les bronches ; des crèmes révulsives.
Les posologies sont à adapter en fonction de l’âge, du type de toux et des moments où survient la toux.
En général, c’est trois cuillères à soupe pour adulte et par jour maximum.
Pour les enfants, on adapte en fonction de l’âge et du poids.
En général, les antitussifs sont contre-indiqués en dessous de 1 an et certains pas avant 30 mois (codeine, dextrométorphane, pholcodine…).