diabète 1ère partie
LE DIABETE
Définition du diabète (OMS) :
hyperglycémie chronique définie pat une glycémie à jeun ≥ 1,10g/l à deux reprises et (ou) ≥ à 2g/l (11mmol/l) à un moment quelconque de la journée.
hyperglycémie chronique définie pat une glycémie à jeun ≥ 1,10g/l à deux reprises et (ou) ≥ à 2g/l (11mmol/l) à un moment quelconque de la journée.
L’insuline : d’où vient-elle, comment est-elle produite, quelle est sa fonction ?
Le pancréas est situé derrière l’estomac ; il a une forme allongée et est composé de trois parties : la tête, le corps et la queue. C’est une glande exocrine (sécrète dans un canal) et une glande endocrine (sécrète dans le sang ou les liquides tissulaires).
Il a 3 fonctions :
Le pancréas est situé derrière l’estomac ; il a une forme allongée et est composé de trois parties : la tête, le corps et la queue. C’est une glande exocrine (sécrète dans un canal) et une glande endocrine (sécrète dans le sang ou les liquides tissulaires).
Il a 3 fonctions :
les cellules pancréatiques exocrines sécrètent les enzymes digestives retrouvées dans le suc pancréatique
les cellules pancréatiques endocrines des îlots de Langherans sécrètent
l’insuline par les cellules bêta
le glucagon par les cellules alpha
L’insuline est une hormone hypoglycémiante c’est à dire qu’elle tend à faire baisser le sucre dans le sang. Très impliquée dans le métabolisme des hydrates de carbone elle permet au sucre présent dans le sang de pénétrer dans les cellules des organes pour produire de l’énergie.
Le glucagon est une hormone hyperglycémiante c’est à dire qu’elle tend à augmenter le glucose dans le sang. D’autres hormones interviennent aussi pour faire monter la glycémie : l’hormone de croissance, l’ACTH (hormone adréno-corticotrophique), les glucocorticoïdes.
LE DIABETE DE TYPE 1
Le diabète insulinodépendant est dû à une destruction auto-immune des cellules ß des îlots de Langerhans du pancréas qui provoque une carence insulinique totale ou partielle. Les symptômes permettant d’établir le diagnostic s’appuie sur quatre signes cardinaux : la polyurie (3 à 4l/24h), la polydipsie, la polyphagie et l’amaigrissement (4 à 10 kg en 4 à 10 semaines) qui apparaissent de façon brutale.
Ces signes sont souvent accompagnés d’une asthénie importante. On peut également retrouver une fonte musculaire.
Les examens biologiques confirment l’hyperglycémie (supérieure à 3g/l), révèlent une glycosurie et souvent une acétonurie. Si le diagnostic est fait plus tardivement, on retrouvera un état de gravité par une déshydratation pouvant aller jusqu’à une acidocétose. Dès la confirmation du diagnostic l’apport d’insuline est urgent. L’insuline, hormone hypoglycémiante, sécrétée par les cellules ß favorise la pénétration du glucose dans les cellules et permet le stockage du glucose dans le foie.
L’objectif d’un bon équilibre glycémique qui correspond à une HbA1C inférieure à 7% est de prévenir les complications.
Ces signes sont souvent accompagnés d’une asthénie importante. On peut également retrouver une fonte musculaire.
Les examens biologiques confirment l’hyperglycémie (supérieure à 3g/l), révèlent une glycosurie et souvent une acétonurie. Si le diagnostic est fait plus tardivement, on retrouvera un état de gravité par une déshydratation pouvant aller jusqu’à une acidocétose. Dès la confirmation du diagnostic l’apport d’insuline est urgent. L’insuline, hormone hypoglycémiante, sécrétée par les cellules ß favorise la pénétration du glucose dans les cellules et permet le stockage du glucose dans le foie.
L’objectif d’un bon équilibre glycémique qui correspond à une HbA1C inférieure à 7% est de prévenir les complications.
LE DIABETE DE TYPE 2
2 200 000 personnes ont un diabète de type 2. Pour 200 000 d’entre elles le traitement reposerait sur une diététique adaptée, 300 000 seraient traités avec de l’insuline.
Le diabète non insulinodépendantest une maladie complexe concernant le métabolisme glucidique et lipidique. Sa prévalence augmente avec le vieillissement, la sédentarité et l’obésité de la population. Il représente environ 85 à 90% des diabétiques ; il est révélé après l’âge de 40 ans par une glycosurie et une hyperglycémie. Il survient chez une personne présentant un surpoids, trop souvent lors d’une complication associée qui signifie plusieurs années d’évolution de la maladie. Le diagnostic est fait sur les glycémies à jeun et post prandiales.
Le diabète de type 2 pose un problème de santé majeure par le nombre de patients qui en sont atteints et par les complications vasculaires sévères (70% des causes de décès).
Dans le cas du diabète de type 2 on peut retrouver des antécédents familiaux, la présence d’une hypertension et/ou d’une dyslipoprotéinémie.
Le traitement repose sur : une alimentation équilibrée et la pratique d’une activité physique régulière. Si ces deux éléments sont insuffisants il faudra ajouter un traitement antidiabétique oral. Le traitement à l’insuline peut être nécessaire si les glycémies restent néanmoins élevées
Le diabète non insulinodépendantest une maladie complexe concernant le métabolisme glucidique et lipidique. Sa prévalence augmente avec le vieillissement, la sédentarité et l’obésité de la population. Il représente environ 85 à 90% des diabétiques ; il est révélé après l’âge de 40 ans par une glycosurie et une hyperglycémie. Il survient chez une personne présentant un surpoids, trop souvent lors d’une complication associée qui signifie plusieurs années d’évolution de la maladie. Le diagnostic est fait sur les glycémies à jeun et post prandiales.
Le diabète de type 2 pose un problème de santé majeure par le nombre de patients qui en sont atteints et par les complications vasculaires sévères (70% des causes de décès).
Dans le cas du diabète de type 2 on peut retrouver des antécédents familiaux, la présence d’une hypertension et/ou d’une dyslipoprotéinémie.
Le traitement repose sur : une alimentation équilibrée et la pratique d’une activité physique régulière. Si ces deux éléments sont insuffisants il faudra ajouter un traitement antidiabétique oral. Le traitement à l’insuline peut être nécessaire si les glycémies restent néanmoins élevées
LE DIABETE GESTATIONNEL
Il se définit comme une intolérance au glucose qui est diagnostiqué pour la première fois lors d’une grossesse. Le diabète gestationnel se retrouve dans 3 à 6 % des grossesses. Les conséquences peuvent être maternelles, fœtales, néonatales, obstétricales. Ces risques seront pris en considération et peuvent être diminués si le suivi est assuré par une équipe multidisciplinaire.
Le traitement repose sur une alimentation équilibrée, une activité physique régulière compatible avec la grossesse et une insulinothérapie selon la prescription médicale.
L’objectif glycémique est :
Le traitement repose sur une alimentation équilibrée, une activité physique régulière compatible avec la grossesse et une insulinothérapie selon la prescription médicale.
L’objectif glycémique est :
une glycémie à jeun inférieure à 0,95g/l (5,3 mmol/l)
une glycémie 2 heures après le repas inférieure à 1,20 g/l (6,7 mmol/l)
L’insulinothérapie sera instaurée si la glycémie reste supérieure aux objectifs fixés malgré le suivi des recommandations diététiques.
Dans tous les cas, l’évolution du diabète sera contrôlée par l’autosurveillance glycémique réalisée à l’aide d’un lecteur de glycémie tout au long de la grossesse. Si les objectifs glycémiques sont maintenus et en l’absence de complications, l’accouchement ne présentera pas de difficultés particulières. La césarienne ou un accouchement prématuré est une mesure qui peut être nécessaire en cas de complications. La glycémie sera surveillée tout au long de l’accouchement.
L’allaitement maternel est conseillé car il favorise une normalisation des glycémies.
A distance de l’accouchement la tolérance au glucose par une hyperglycémie par voie orale doit être contrôlée. Le risque à plus ou moins long terme est la survenue d’un diabète de type 2. Des mesures préventives sont donc à prendre en considération : activité physique régulière, normalisation ou maintien d’un poids normal, alimentation équilibrée, contrôle de l’intolérance au glucose.
Une surveillance régulière de l’enfant et une éducation diététique sont nécessaires car le risque de d’obésité et de diabète de type 2 sont accentués chez ces enfants.
Dans tous les cas, l’évolution du diabète sera contrôlée par l’autosurveillance glycémique réalisée à l’aide d’un lecteur de glycémie tout au long de la grossesse. Si les objectifs glycémiques sont maintenus et en l’absence de complications, l’accouchement ne présentera pas de difficultés particulières. La césarienne ou un accouchement prématuré est une mesure qui peut être nécessaire en cas de complications. La glycémie sera surveillée tout au long de l’accouchement.
L’allaitement maternel est conseillé car il favorise une normalisation des glycémies.
A distance de l’accouchement la tolérance au glucose par une hyperglycémie par voie orale doit être contrôlée. Le risque à plus ou moins long terme est la survenue d’un diabète de type 2. Des mesures préventives sont donc à prendre en considération : activité physique régulière, normalisation ou maintien d’un poids normal, alimentation équilibrée, contrôle de l’intolérance au glucose.
Une surveillance régulière de l’enfant et une éducation diététique sont nécessaires car le risque de d’obésité et de diabète de type 2 sont accentués chez ces enfants.
LES COMPLICATIONS SUR LE PIED
"Avoir bon pied" est une nécessité dans la vie quotidienne. La moindre blessure peut conduire à une infection grave. Lorsque l'on a un diabète déséquilibré et ancien, cela n'empêche pas d'avoir une attitude de prévention La prévention est la mesure la plus efficace pour diminuer les complications du pied. Cette prévention consiste à : | ||
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Inspecter quotidiennement les pieds à la recherche de cors, corne, mycoses, crevasses (en vous aidant d'un miroir). Les laver chaque jour à l'eau tiède et avec un savon non-agressif, puis bien les sécher, surtout entre et sous les orteils. Eviter les bains de pieds trop prolongés. Ne pas utiliser d'eau trop chaude, de bouillotte ou de couverture chauffante. | ||
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Hydrater la peau si elle est sèche (crème hydratante, pas de talc ou de poudre). Limer les ongles mais ne pas les couper. N'utilisez jamais d'instruments pointus ou coupants (risques de blessure). Achetez des chaussures suffisamment larges au niveau des orteils afin d'éviter les frottements. Evitez les talons hauts. | ||
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Vérifiez avec la main l'état intérieur de vos chaussures avant de les enfiler Changez de chaussettes chaque jour, surtout si vous transpirez. Evitez de marcher pieds nus. | ||
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Faites contrôler vos pieds régulièrement par un médecin |
Le diabète déséquilibré et ancien peut être source de complications oculaires. Ces complications peuvent être évitées ; toutefois si elles apparaissent, les traitements modernes comme le laser diminuent la gravité de ces complications. SUR LES YEUX : | ||
Déformation des images Voile rouge Baisse de l'acuité visuelle | ||
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La cataracte : La vue est opacifiée (baisse de la perception lumineuse), les images sont floues et sombres. Le glaucome : C'est une hypertension de l'oeil, l'oeil gonfle et devient dur, il peut être douloureux. Comment éviter ces complications ? Le bon équilibre du diabète est le meilleur garant d'une bonne vue. Le dépistage est crucial : il faut consulter un ophtalmologiste une fois par an pour un fond de l'oeil, en lui signalant votre diabète. Si votre vision se modifie, consultez un ophtalmologiste immédiatement. Bien équilibrer votre diabète c'est protéger vos yeux |
SUR LE CŒUR ET LES VAISSEAUX :
Dans le diabète, l’insuffisance coronaire est parfois « silencieuse », d’où la nécessité d’examens complémentaires. Le diabète peut altérer les nerfs du cœur, on parle de neuropathie cardiaque.
L'hyperglycémie est d'autant plus dangereuse pour votre cœur et vos vaisseaux qu'il existe d'autres facteurs de risque.
L’accident vasculaire cérébral
L'occlusion d'une artère cérébrale peut aboutir à la paralysie d'un membre ou d'un côté du corps (hémiplégie).
C'est donc une maladie invalidante.
L'occlusion d'une artère cérébrale peut aboutir à la paralysie d'un membre ou d'un côté du corps (hémiplégie).
C'est donc une maladie invalidante.
l'artérite | ||
Les artères des membres inférieurs (des plus grosses aux plus petites) peuvent être abîmées par le diabète. | ||
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L’HYPERGLYCEMIE :
L'hyperglycémie est un taux élevé de sucre dans le sang Les principaux signaux d'alarme sont : | |||
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D'autres signes peuvent apparaître : faiblesse, torpeur, amaigrissement, présence de sucre ou d'acétone dans les urines, mal au ventre etc... Comment traiter une hyperglycémie ? Testez votre taux de sucre dans le sang et recherchez la présence de sucre ou d'acétone dans les urines. Si votre glycémie est élevée et que vous avez beaucoup de sucre et d'acétone dans les urines, c'est une situation d'urgence : prévenez médecin / hôpital si les signes persistent et faites, si cela vous est prescrit, un supplément d'insuline rapide (ordinaire ou analogue). En attendant l'avis médical : Buvez beaucoup d'eau N'interrompez pas votre alimentation Continuez votre traitement à l'insuline Recherchez les causes de cette hyperglycémie : Dose d'insuline insuffisante ou oubli de l'injection Maladie (infection / fièvre) Stress, souci Activité physique moins intense que d'habitude |
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